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LUMIERES SUR LA VILLE

(Novembre 1996 - numéro 11)

 

Sonate d'automne

Automne pluvieux. Les feuilles noircies jonchent les chemins forestiers autour de la maison. La pluie n'est pas sans charme en novembre, elle est au soir qui tombe ce que la mélancolie est à la tristesse; son goût inexorable et sa douceur. Sur les conseils du «Colonel», j'écourte mes promenades sur les pentes qui, déjà, aspirent à la neige, et je rentre pour, comme dit Verlaine, «dépêcher longtemps une vague besogne».

Sur le guéridon m'attend la pile des revues auxquelles je suis toujours abonnée, sans savoir exactement à qui je dois cette faveur. Je lis et je rêve. Tranquillement tout passe. Je vous propose ce soir, sans fausse pudeur, une vraie page de publicité, cordiale et gratuite pour deux revues que j'apprécie particulièrement, et je ne suis sans doute pas la seule dans notre association. Toutes deux abordent leur cinquantième année. Le rêve… La plénitude. N'attendez pas notre propre cinquantenaire qui sera leur centenaire (et je n'ose parler de moi) pour les découvrir, si ce n'est déjà fait.

 

Revue française des affaires sociales, n°2, avril juin 1996, 210 p., 95 F.

Publication du ministère du Travail et des Affaires sociales, 7 place des 5 Martyrs du Lycée Buffon, 75507, PARIS Cedex 15. Tél. 01 44 36 92 31/35. Rédactrice en chef: Elisabeth Zücker.

Ce numéro a pour thème: «Santé, responsabilité et décision: les enjeux du risque». J'ai su que le bureau de Pénombre envisage d'organiser une prochaine rencontre sur la question du risque. Nul doute que ce dossier sera pour l'occasion d'une grande utilité. Il l'est pour tous, lisez-le.

 

Informations sociales, n°53, 1996, 130 p. 30 F

Publication de la Caisse nationale des allocations familiales, 23 rue Daviel, 75634 PARIS Cedex 13. Rédactrice en chef: Lise Mingasson

«Pourquoi le social fait-il désormais la une? Parce qu'il ne concerne plus, comme dans les années 1970, une poignée d'oubliés qu'on pouvait intégrer dans une société fonctionnant encore selon les catégories de travail et de progrès pour tous. La prospérité a connu des infortunes». Ouvrant sa dernière livraison sur ce constat, Informations sociales nous propose un dossier passionnant, intitulé «Social et médias», dans lequel pratiquement tout est intéressant.

 

Le colonel est reparti, non sans m'avoir préparé un plateau comme à l'accoutumée. Il m'agace un peu. La nuit est collée aux vitres par la pluie. Je ne suis pas seule, ils sont tous là, j'écris.

 

Clara Halbschatten