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Lettre d'information de Pénombre

association française régie par la loi du 1er juillet 1901

Avril 2007– numéro 45[Table des matières]

 

COURRIER


De nos lecteurs

J'ai lu votre article sur les mariages forcés (1). Ce chiffre de 70 000 m’avait toujours semblé totalement faux. D’autant que j’avais vu une étude sur le Royaume-Uni, où la lutte contre les mariages forcés est très avancée et mobilise à la fois les autorités et les organisations communautaires (musulmanes comprises). Voici la référence de l’étude et du paragraphe sur les mariages forcés, qui donne le chiffre de moins de 1 000.

“Muslims in Britain”, Humayun Ansari, Minority Rights group international, Londres.

Alain Gresh

1.- Voir dans Pénombre n° 41 « Mariages ou chiffres forcés » et dans le n°44 « 70 000 mariages forcés par an ? » .

* * *

Je viens de lire, avec un certain retard, votre numéro 40 de juin 2005 et j’ai vu une faute de frappe (ndlr : ou plutôt une ignorance ! c'est ici corrigé), ce qui est dommage.

C’est dans l’article « Art fiscal », page 7, où il est question de « La Divine proportione » de Luca Pacioli et non Paoli. Je vous conseille de vous référer à l’ouvrage suivant : Charles Bouleau, La géométrie secrète des peintres, édité au Seuil.

Cependant, je trouve votre petit journal très bien présenté.

Françoise Bouleau-Koca

* * *

Cher Pénombre,

Je ne résiste pas au plaisir de vous envoyer un petit extrait du schéma régional d’organisation sanitaire de Rhône-Alpes sur le calcul des « objectifs quantifiés » pour la psychiatrie. Il y a plusieurs raisons de se réjouir de ce document :

- sa qualité littéraire, notamment le type de vocabulaire employé,

- le mode de calcul de l’OQV (objectif quantifié en volume) dont je suis certaine que vous saurez l’apprécier,

- la gymnastique intellectuelle indispensable pour tenter de faire le lien entre ce type d’objectif (un nombre de journées d’hospitalisation) et la demande, pardon l’obligation, de « recueil de données en psychiatrie » - RIMPsy - dans le cadre de la « VAP3 », valorisation de l’activité en psychiatrie -, qui succède au PMSI psychiatrique, sur lequel Pénombre avait fait un travail remarquable, hélas toujours d’actualité.

Je travaille comme psychiatre de secteur (dans l’Isère) et ces sujets me tiennent à cœur. Sur le calcul des « OQV » j’oscille entre perplexité et fou rire.

Avec mes meilleures salutations.

Claire Gekiere

Ndlr : voir aussi la Lettre grise n° 6 hiver 2001 sur le PMSI « Péhaimécy roi : de l’usage des chiffres en santé mentale ».

Extrait du document

3.2.5. Psychiatrie

3.2.5.1. Contrainte

La principale difficulté réside dans le fait que les territoires de santé (bassins hospitaliers) diffèrent des territoires fonctionnels de la psychiatrie (secteurs de psychiatrie).

Cette situation nous contraint, en l’absence de données sur l’origine géographique des patients, à élaborer un filtre permettant de convertir les données d’activité (journées) des établissements sectorisés dans les bassins au prorata de la population (recensement de population de 1999) de chaque commune couverte.

Les établissements non sectorisés sont quant à eux affectés en totalité à leur bassin d’implantation.

3.2.5.2. Principe

La méthode générale consiste à mesurer les taux d’hospitalisation estimés par bassins (après application aux données de l’existant par établissement sectorisé de la matrice de correspondance secteurs-bassins et à les appliquer aux projections de population 2010, en respectant des indices cibles (nombre minimum ou maximum de lits par habitant).

3.2.5.3. Sources

- SAE 2003 (nombre de journées réalisées).

- FINESS (nombre de places autorisées au 31 mars 2005).

- Recensement de la population 1999 par communes, projection de population 2005 et 2010 par bassins.

3.2.5.4. Méthodes de calcul

3.2.5.4.1. Psychiatrie générale – journée (hospitalisation complète)

- Recueil du nombre de journées réalisées (SAE 2003) par établissement sectorisé.

- Application de la matrice de correspondance secteurs-bassins.

- Ajout de l’activité des établissements non sectorisés à la production de leur bassin d’implantation.

- Calcul des taux d’hospitalisation en rapportant cette activité à la moitié de la somme des projections de population 2010.

- Estimation de la production théorique de 2010 en appliquant ces taux à la projection 2010.

- Réduction de la production 2003 de 20 % (10 % à prendre en charge en alternatives + 10 % inadéquats dans le domaine sanitaire).

- Limitation du résultat au respect du plancher correspondant à 0,5 lit [sic] pour 1 000 habitants en 2010 (indices nationaux), porté à l’existant 2003 si ce dernier excède le plafond.