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Allons en Champagne

Pénombre n’a pas vocation à faire l’actualité. Le temps n’est pas la lumière. Nous ne sommes pas pour autant condamnés à rester dans l’ombre de nos laboratoires, cabinets ou autres lieux de travail. Aussi est-ce avec plaisir que nous avons pu constater l’intérêt que nos activités avaient pu faire naître dans certains médias. Ainsi parla-t-on de Pénombre sur France Culture, dans l’émission Allegro Serioso de Philippe Mayer (en février 1996). Puis ce fut le journal La Croix qui nous accorda une longue interview recueillie par Marie Verdier et publiée dans le cadre d’un dossier sur « Le vrai faux pouvoir des chiffres. » Il fit la une du quotidien de la rue Bayard (novembre 1996). Critiqué dans La Lettre blanche n° 11, Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération eut l’élégance de nous envoyer l’un de ses journalistes pour savoir qui nous étions. Cette rencontre donna lieu à un bel article de Stanislas Noyer paru sous le titre « Décryptages : la lettre qui fait parler les chiffres » (janvier 1997). Il paraît même que Serge July envisagerait de nous confier une chronique. Nous attendons ses propositions.

Ces premières incursions dans les médias nous apportent chaque fois un courrier bien intéressant… et leur lot d’adhésions. C’est par ce biais que nous sommes entrés en contact avec des enseignants du lycée Oehmichen de Châlons-en-Champagne et c’est dans cet établissement que nous allons organiser, le 28 mai prochain, la première journée d’étude « décentralisée » de Pénombre.

La matinée sera consacrée à un travail sur la presse, en ateliers, avec des élèves de seconde, première et terminale et leurs professeurs de différentes disciplines (mathématiques, français, histoire-géographie, philosophie, sciences économiques et sociales). L’après-midi, nous organiserons un mini-colloque dont le public sera constitué de professeurs des lycées et collèges de Châlons et d’élèves de math-sup et d’une classe préparatoire à HEC. Trois thèmes ont été retenus : le renouvellement des générations (Alfred Dittgen), la mesure du chômage (Dominique Meurs) et la violence des jeunes (Bruno Aubusson de Carvalay).

Cette journée sera pour nous une sorte de levée de rideau marquant, nous l’espérons, le début d’une coopération au long cours fort prometteuse vus les qualités et le dynamisme de nos premiers interlocuteurs. Nous en reparlerons. Jusque-là, tchin tchin !

 
Pénombre, juin 1997