--

Beaucoup de candidats, peu d’élus

Dans Le Monde du 17 septembre 2002, dans l’article qui fait le titre de la une « Pourquoi collèges et lycées vont manquer de professeurs », on lit :

« Les candidats à l’enseignement dans les collèges et lycées étaient cette année près de 7 % de moins qu’en 2001 […]. Le ministère entend relativiser l’impact de [ce chiffre] : il reste en moyenne cinq candidats par poste, alors que le seuil pour assurer la qualité du recrutement est de quatre (c’est moi qui souligne). Les jurys de concours estiment par ailleurs que le niveau des postulants reste correct. »

Ceci laisse penser que sur quatre candidats, il y en un de bon et trois mauvais. Mais un encadré fournit les précisions suivantes :

« Avec 5 candidats par poste en moyenne, la qualité de recrutement du Capes reste assurée. Mais d’importantes disparités existent : 2 candidats par poste en lettres classiques et en éducation musicale, 4 en physique-chimie et en sciences et vie de la terre (SVT), contre 15 en sciences économiques et 27 en philosophie. »

Si la qualité du recrutement reste assurée, on peut penser qu’elle le reste aussi en lettres. On est donc amené à conclure que la qualité est assurée avec deux candidats par poste, mais pour que ce niveau soit atteint dans les matières les moins courues, il faut une moyenne générale de 4 candidats par poste.

En résumé : on prend un candidat sur quatre. Mais sur les trois recalés il y en a encore un de bon.

Jean Célestin

 
Pénombre, Avril 2003