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Cuisine lyonnaise

Nous avons reçu de Jacques Magaud, se définissant comme "adhérent de Pénombre, mais provincial", signe que l’association est perçue comme un peu trop parisienne, une copie d’un article paru dans le Progrès de Lyon (2 février 2000) à l’occasion de la conférence de presse sur les statistiques de délinquance. Jacques Magaud dit de cet article "il se suffit à lui-même ; le commentaire est inutile mais la lecture à haute voix est du meilleur effet. "On ne reproduit pas tout, mais on vous laisse essayer. Surtout, à voix haute…

"Le ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, avait déjà indiqué le 12 janvier, que la délinquance générale était "restée stable" (+0.07%) par rapport à 1998, celle des mineurs ayant diminué de 0,81% et celle sur voie publique (DVP) de 2,95%. Des chiffres globaux dont le détail devrait relativiser la portée. Car cette "stabilité" est surtout due à la baisse, supérieure à 3%, du nombre de faits constatés en zone gendarmerie qui comptabilise à peine un tiers du total des délits. Or, en zone de police, où la population est concentrée, le nombre de faits constatés est 17 fois supérieur au taux de la délinquance globale de l’année. Quant au taux de criminalité pour mille habitants, il a crû, en 1999, près de six fois plus vite que l’augmentation globale de la délinquance."

Ensuite, il n’y a plus qu’à digérer. L’avenir dira si 1999 était un bon cru ou un cru exceptionnel.

La rédaction

 
Pénombre, Juin 2000