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Qu'est-ce que Pénombre?

Les buts de l'association - Propos de fond - Les Nocturnes du passé - Revue de presse - Sites Internet - Conseil de Pénombre - Autres

 

LES BUTS DE L'ASSOCIATION

L'association Pénombre a été créée en juin 1993, pour développer un espace public de réflexion et d'échange sur l'usage du nombre dans les débats de société. Les nombres sont des êtres sociaux, résultats d'une construction dont il vaut mieux connaître le maçon et l'entreprise. Pour que les nombres commencent à prendre sens, il faut connaître les définitions, les concepts utilisés. Sans être spécialiste, on peut se poser quelques questions sur les méthodes de collecte de l'information. Quand on lit par exemple dans la presse à propos des écoutes téléphoniques : «100 000 Français victimes d'interceptions sauvages», on peut naïvement se demander «Comment fait-on pour recenser les écoutes téléphoniques sauvages?»

Le nombre comme être social a sa vie, une longue vie parfois. Il roule de-ci de-là dans le corps social pour atteindre tel ou telle, des millions de tels à l'heure du petit-déjeuner ou à «20 heures». Il se joue des frontières et des supports.

Comment cette entité est-elle reçue par un journaliste, un ministre, un électeur? Qu'en fait-il, à quoi cela lui sert-il? Mystère. Pénombre entend contribuer à lever le voile en favorisant la rencontre de tous ceux qui, à un titre quelconque, participent à cette vie sociale des nombres. Son recrutement éclectique tend à faire un peu oublier à chacun son rôle convenu.

 

PROPOS DE FOND

Pénombre répond à quelques questions.

- Quel drôle de nom pour une association qui se veut très ouverte! Vous n'avez pas peur qu'on vous prenne pour une secte satanique?

- Le risque est assez faible... (rire démoniaque). La plupart des fondateurs sont des spécialistes de la justice pénale (chercheurs, chargés d'étude ou de communication, statisticiens, magistrats). «Pénombre», c'était la contraction de «pénal» et de «nombre», mais dès le début, nous avons voulu nous intéresser à d'autres questions, pour en arriver maintenant à ne rejeter a priori aucun domaine de la vie sociale.

- Par exemple?

- Les déboutés du droit d'asile, la pauvreté, le hasard, l'épidémiologie, les avortements non déclarés, les agressions sexuelles dans l'armée américaine, les accidents routiers, l'immigration clandestine, l'excédent des exportations, les déficits publics, le chômage, la vache folle, le recensement des écoutes sauvages, les inégalités de salaires entre hommes et femmes, le renouvellement des générations, le tabagisme passif, la pollution des rivières, le pot catalytique, le nombre de morts à Waterloo, la violence à l'école, le budget en matière informatique de la justice et bien d'autres choses...

- Que publiez-vous?

- Pénombre dispose de deux publications: La Lettre blanche, bulletin trimestriel tiré à 2'400 exemplaires (29 numéros parus), La Lettre grise, plus technique et sans périodicité (6 numéros parus), et de quelques Hors-séries (voir notre page Publications).

- Qui écrit dans Pénombre? Comment se font les choix des textes?

- Tous les adhérents peuvent écrire. Les autres aussi. La discussion et le choix des textes se font au cours d'un «Conseil» mensuel très large. Reste le crible de la rédaction...

- Les publications constituent vos seules activités?

- Nous organisons aussi des débats publics: les Nocturnes de Pénombre. Et puis nous faisons vivre un site internet, c'est bien le moindre pour nous que d'être quelque part dans la virtualité.

- Qu'est-ce qui fait courir les animateurs de Pénombre?

- Le plaisir que l'on trouve au débat d'idées, aux confrontations dont on a l'impression de sortir moins stupide, l'envie de mobiliser les savoir-faire des uns et des autres, fort divers, au service d'une certaine idée de la démocratie. Et tout cela dans la gaîté!

 

LES NOCTURNES DU PASSE

Les soirées organisées par Pénombre ont traité:

  • Le 24 mai 1994, «Du bon usage des chiffres dans le champ social» avec Michel Louis Lévy, rédacteur en chef de Population & Société, de l'Institut national d'études démographiques;
  • Le 22 novembre 1994, «Raison statistique et débat public, discuter l'indiscutable» avec Alain Desrosières, administrateur de l'Institut national de la statistique et des études économiques;
  • Le 13 juin 1995, «Déchiffrer les inégalités sociales» avec Alain Bihr, professeur de philosophie à Strasbourg et Roland Pfefferkorn, professeur en sciences sociales à Strasbourg;
  • Le 22 octobre 1996, «Si l'immigration nous était comptée» avec Anicet Le Pors, ancien ministre, conseiller d'Etat, président du groupe statistique du Haut conseil à l'intégration;
  • Le 10 février 1998, «American Way of Justice, politiques pénales et opinions publiques aux Etats-Unis», avec Sophie Body-Gendrot, politologue, professeur à l'université Paris IV Sorbonne et André Kuhn, professeur de criminologie et de droit pénal à l'université de Lausanne.
  • Le 25 mars 1999, "Les lycées sous le feu de l'évaluation", sous la présidence de Jean-René Brunetière, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées, avec Claude Thélot, conseiller maître à la Cour des Comptes, Antoine Reverchon, journaliste, Le Monde Economie, et Thierry Saudejaud, proviseur du lycée Jean-Perrin à Lyon.
  • Le 26 juin 2001, "L'usage des nombres en santé mentale: le PMSI en psychiatrie", sous la présidence de Jean-René Brunetière, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées, avec Edouard Couty, directeur de l'hospitalisation et de l'organisation des soins, ministère de la santé, Dr. Michel Naiditch, Maître de conférence à l'Université de Paris 7, groupe de recherche IMAGE, Ecole Nationale de Santé Publique, et Lucio Nero, du groupe "usages du nombre en santé mentale" de Pénombre.
  • Le 27 septembre 2002, «Grand nuit des élections» à l’occasion du 10ème anniversaire de Pénombre, une longue nocturne consacrée à l’usage du nombre en politique pendant le débat électoral de 2002, avec d’illustres pénombriens.
  • Le vendredi 30 janvier 2004, «Retraites aux flambeaux», de l’usage des chiffres et expertises chiffrés dans le débat public, avec acteurs experts et observateurs de Pénombre.
  • Le vendredi 25 juin 2004, «Chiffres de la santé. 205 minutes pour comprendre», le croisement du regard de quelques spécialistes et des citoyens interrogatifs à propos des chiffres de la Santé, notamment pendant la réforme de l’assurance maladie en France.
  • Le vendredi 14 octobre 2005, «Le budget de l’État et ses indicateurs. LOLF y es-tu ? En attendant le débat…», sur la Loi organique relative aux lois de finances, ses 130 programmes et ses 1347 indicateurs chiffrés : comment sauver le sérieux de l’entreprise avec humour ? Une affaire à suivre.
  • Et puis, en 2007, le format a été un peu restreint en temps sinon en densité, ce sont des "vespérales" qui ont été organisées; en janvier sur les chiffres de l'obésité, en juin sur les chiffres mobilisés dans les débats économiques. La prochaine rencontre, vespérale ou nocturne, pourrait porter sur les sondages.

 

REVUE DE PRESSE

«Faire rire aux éclats en parlant du budget de l'État n'est pas chose commune. C'est pourtant ce qu'a réussi à faire l'association Pénombre. Ayant pour objectif de susciter la réflexion autour de l'usage des chiffres dans le débat public, cette association avait décidé de se pencher le 14 octobre dernier sur la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). Et plus spécifiquement sur l'une de ses principales innovations : les indicateurs de performance, ces nouvelles données visant à informer les parlementaires et les citoyens sur la réussite des différentes politiques menées par le gouvernement. Taux de criminalité, délai moyen de traitement des affaires judiciaires, dépenses de fonctionnement par agent... Au total, plus de 1300 indicateurs doivent permettre de jauger l'efficacité des ministères. Seul problème : le choix des indicateurs est des plus délicat. Et l'association Pénombre y a trouvé une occasion d'en tirer quelques sketches savoureux lors d'une représentation à l'École normale supérieure.»

Laurent Fargues (acteurs publics), novembre 2005
http://www.acteurspublics.com/lme/actu/21/initiative.php

 

Une saine lecture pour mathématiciens : la revue Pénombre

A l’heure où tout est nombre, dans notre civilisation du numérique où pleuvent les statistiques et où les sondages remplacent les élections, l’Association Pénombre propose un espace public de réflexion et d’échange sur l’usage du nombre et des nombres.

La lettre de Pénombre est un plaisir de lecture et d’humour. Nos amis ont publié de nombreux articles, des dossiers sur la démographie, les élections, les questions sociales vues sous leurs aspects numériques et statistiques. Bien sûr, tant qu’il y a une théorie des nombres (Vive Fermat !), il y a une science des statistiques, mais il faut distinguer - autant que faire se peut - la science et ses implications sociales. C’est seulement ainsi que la formation mathématique par exemple sera adaptée au 21ème siècle.

Jean-Michel Kantor
(Gazette des Mathématiciens), janvier 2002

 

«Signalons ici l'excellente et trop confidentielle publication «Pénombre», qui démystifie avec intelligence et drôlerie l'emprise des nombres sur notre société»

Jean-Marc Lévy Leblond
Eurêka, nov. 97

 

«Pénombre serait-il aussi une sorte de laboratoire expérimental où s'élaboreraient des règles pour améliorer le fonctionnement démocratique? - Pourquoi pas? Courage, rêvons... Lisez le préambule à nos statuts: Il n'y a pas de ligne mais l'exigence est la règle, il n'y pas de censure mais le souci de rectitude est constant. Chacun garde ses intérêts mais se garde d'y asservir l'autre» .

Interview recueilli par Maurice Breton,
Le courrier du retraité
Fédération générale des retraités de la fonction publique, mai 97

 

«Truffées de perles, ces mises au point rédigées avec une ironie féroce, entourées decitations littéraires et d'illustrations soignées, cherchent trois fois l'an, à développer esprit critique, réflexion et échanges.»

Interview recueilli par Stanislas Noyer
Libération, janv. 97

 

«Vous avez crée Pénombre, dans quel but? - Le nombre est une nécessité absolue dans une démocratie. Il serait impensable que l'on n'ait pas d'instruments de mesure, d'évaluation des politiques, mais il nous faut définir la juste place du nombre. Nous agissons pour un usage raisonné du nombre au travers d'une revue - littéraire si, si! - et de débats qui mettent en exergue les problèmes, épinglent les dérives et dérapages. Pénombre est ouvert à tous les démocrates et à tous les républicains, mais pas aux autres.»

Interview recueilli par Marie Verdier
La Croix, nov. 96

 

«L'association Pénombre qui réfléchit depuis trois ans sur la place et l'utilisation du chiffre dans le débat public, a consacré sa quatrième conférence aux statistiques sur les migrations. Pénombre rassemble des chercheurs, statisticiens, magistrats, responsables d'administrations... qui veulent nouer un dialogue constructif entre les producteurs de chiffres et les utilisateurs - les hommes politiques, les médias... - parfois peu soucieux de méthodologie et de nuances.»

Dominique Vernier
Agence France Presse, oct. 96

 

«L'un des objectifs de la Lettre de Pénombre, dont je dois dire qu'elle est un plaisir de lecture et d'humour est de mettre en évidence les absurdités chiffrées et péremptoires quisont publiées ici et là...»

Philippe Meyer,
France Culture, fév. 96

 

«Placé sous le haut patronage de Jacques Prévert, Raymond Queneau, Eugène Ionesco et quelques autres esprits aussi éminents, Pénombre affirme qu'on ne fait pas briller ses lunettes avec du cirage noir et s'emploie à le démontrer tout au long de ses premiers bulletins, en nous livrant une série d'analyses percutantes..»

Frédérique Pallez
Gérer & Comprendre, juin 95

 

«Usage illicite de chiffres stupéfiants. Dans un article publié dans Pénombre, Annie Kensey, démographe et Jean-Paul Jean magistrat dissèquent avec précision les chiffres concernant les toxicomanies»

Anne Chemin
Le Monde, sept. 94

 

SITES INTERNET... citant Pénombre

 

CONSEIL DE PENOMBRE

Conseil d'administration

  • Jean-René Brunetière (président)
  • Daniel Cote-Colisson (vice-président)
  • Alfred Dittgen
  • Michelle Folco (secrétaire)
  • Georges Gontran
  • France-Line Mary-Portas (trésorière)
  • Nicolas Meunier
  • Lise Mounier
  • Jan Robert Suesser

 

Conseil élargi

  • Bruno Aubusson de Cavarlay
  • Chantal Casès
  • Serge Darriné
  • Françoise Dixmier
  • Corine Eyraud
  • Karin van Effenterre
  • Mathias Kende
  • Carmen Largenton
  • Fabrice Leturcq
  • René Padieu
  • François Sermier
  • Alain Tripier
  • et les membres du conseil d'administration

 

AUTRES

Les publications

Pénombre dispose de ses propres publications et publie également dans d'autres revues: liste sur notre page Publications.

Désormais, Pénombre a aussi son livre: Chiffres en folie

Comme adhérer à Pénombre

Le fait d'être membre de Pénombre permet d'en recevoir les publications (La Lettre blanche, La Lettre grise et suppléments), les invitations aux Nocturnes et la participation aux autres activités de Pénombre). Pour les modalités, voir notre page Demande d'adhésion à Pénombre.